Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les pesticides, nous consomment a petit feu !!!

25 mars 2023

Les pesticides : nous consommés à Petit feu.

 

 

 LES PESTICIDES : Nous consommes a petit feu !!!!

 

Table des matières

I.       EDITO.. 

I.1 Intro. 

I.2 Plan de l’oral : 

II.      LES ARTICLES. 

Article 1. 

Article 2. 

Article 3. 

Article 4. 

Article 5. 

Article 6. 

Article 7. 

Article 8. 

Article 9. 

Article 10. 

Article 11. 

Article 12. 

Article 13. 

Article 14. 

Article 15. 

III.         BIBLIOGRAPHIE. 

IV.         INTERVEW... 

V.     CONCLUSION.. 

VI.         MENTIONS LEGALS. 

 

 

 

 

 

 

 

 

I.                   EDITO

 

I.1 Intro

 

Doit-on encore s'étonner de voir la multinationale américaine Monsanto critiquée aussi vivement partout dans le monde ? Sa course effrénée à la notoriété, au pouvoir et à la richesse se constate dans le monde entier grâce aux réseaux sociaux et à l'évolution de la diffusion de l'information qui aide à dénoncer plus facilement les pratiques ignobles de Monsanto.

 

Ses pratiques honteuses dans l'industrie chimique nous écœurent car elles sont déloyales, cupides et inhumaines.

 

Certains travaux comme ceux du photographe Mathieu Asselin ont permis de mettre en lumière les agissements peu glorieux de Monsanto.

 

Consciente de ses actes, Monsanto tente de camoufler son passé en essayant de se construire une meilleure image.

 

Mais personne n'est dupe !!!

 

Monsanto détient le monopole de l'industrie agricole à l'échelle mondiale. L'utilisation de ses produits phytosanitaires tels que les pesticides à base de glyphosate engendrent des conséquences désastreuses au niveau de l'agriculture et de l'environnement en dégradant les terres agricoles et en appauvrissant les sols.

D'autre part, en imposant juridiquement son brevetage de semences transgéniques vendues à une majorité d'exploitants agricoles, Monsanto les a rendus dépendants de ses semences. De plus, en ne créant qu'une seule variété de semence par espèce, cela nuit à la diversité des espèces qui risquent de disparaitre.

 

Monsanto gère son empire en adoptant une attitude tyrannique, basée sur une stratégie de la peur envers toute personne voulant dénoncer ses pratiques ignobles. C'est ainsi, elle veut continuer à régner sur le monde de l'agriculture avec Bayer et compagnie...

 

I.2 Plan de l’oral :

 

  • PRESENTATION :
  • INTRO :
  • SUJET :

-          Les pratiques de Monsanto.

-          Dénonciation de Mathieu ASSELIN.

-          Oublier son passé.

-          Son monopole sur l’industries agricoles.

-          Le breuvage des semences transgéniques.

-          Stratégie de la peur.

  • CONCLUSION :

 

 

 

 

I.                   LES ARTICLES

 

Article 1 

Titre : Commission d’enquête sur le chlordécone : 4 ministres auditionnés cette semaine.

Sous-titre : Au Antilles française, pendant plus de 20 ans, pesticides pulvérisée, procès car produit dangeureux.

Nom de la Rubrique : le figaro.fr

Cet insecticide, dont la toxicité pour la santé humaine était connue, a été pulvérisé pendant vingt ans dans les bananeraies des Antilles françaises.

Qui sera tenu responsable du désastre sanitaire et environnemental causé par le chlordécone, cet insecticide pulvérisé pendant 20 ans sur les bananeraies des Antilles françaises ? C’est ce que devra déterminer la commission d’enquête parlementaire créée au printemps dernier. Cette semaine, quatre ministres seront auditionnés : les ministres de la Santé Agnès Buzyn et de la Recherche Frédérique Vidal le 14 octobre, leur homologue des Outre-mer Annick Girardin le 15 et le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume le 17.

Cette commission, qui s’est donné pour objectif premier d’évaluer l’impact économique, sanitaire et environnemental de l’utilisation du chlordécone et du paraquat - un herbicide - en Guadeloupe et en Martinique, devra aussi établir les « responsabilités publiques et privées dans la prolongation de leur autorisation ». Enfin, elle est chargée d’évaluer «la nécessité et les modalités d’une indemnisation des préjudices des victimes et de ces territoires ».

 

L’article :

Une population contaminée

Utilisé entre 1973 et 1993, le chlordécone n’a fait l’objet d’alerte sanitaire dans les Antilles qu’en octobre 1999, lorsqu’une campagne de la Direction de la santé et du développement social a pour la première fois mis en évidence une pollution massive de l’eau par le chlordécone. «Avant les années 1990, nous ne disposions pas d’analyses techniques de ce niveau. C’est la finesse de ces analyses qui a permis cela», a expliqué lors de son audition le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la Santé. S’en sont suivies plusieurs études, trois plans nationaux, des plans d’action locaux ainsi que des mesures réglementaires pour limiter l’exposition de la population.

On estime que 700 ans sont nécessaires pour éliminer totalement 3 kilos de chlordécone épandus sur un hectare.

Mais quoi qu’on fasse, le chlordécone est toujours là. On estime que 700 ans sont nécessaires pour éliminer totalement 3 kilos de chlordécone épandus sur un hectare. Pulvérisé partout, le produit s’est retrouvé dans l’eau de consommation et les aliments. Encore aujourd’hui, la quasi-totalité de la population des Antilles y est exposée (soit environ 800.000 personnes), majoritairement par le biais d’aliments contaminés (légumes racines, denrées d’origine animale).

Quels risques pour la santé ?

Les conséquences d’une exposition chronique sur la santé sont étudiées depuis le début des années 2000, mais elles restent encore très mal connues. Le chlordécone a été classé dans la catégorie des cancérigènes probables par le Centre international de recherche sur le cancer. On sait également qu’il s’agit d’un perturbateur endocrinien.

En pratique, des études ont montré qu’il expose à un risque accru de cancer de la prostate, mais le lien de cause à effet n’est pas évident à établir puisque d’une part, le cancer est une maladie multifactorielle très complexe et, d’autre part, parce que les hommes d’origine africaine ont de base un risque plus important de développer ce cancer. Une autre étude publiée début 2019 montre que les hommes exposés au chlordécone qui ont déjà été soignés pour un cancer de la prostate ont plus de risque de faire des récidives.

Des études ont montré que le chlordécone expose à un risque accru de cancer de la prostate.

En revanche, les études n’ont pas montré de réduction de la fertilité chez les hommes, qu’ils soient salariés du secteur agricole de la banane ou pas. Quant à la fertilité féminine, il n’existe pour le moment aucune donnée. Il n’y a pas non plus de risque accru de malformation chez les enfants dont les mères ont été exposées, ni de troubles du développement. Enfin, les données montrent que l’exposition au chlordécone pourrait accroître le risque de naissance prématurée. D’autres études sont en cours, dont certaines devraient paraître en 2020.

Une toxicité connue de longue date

Bien avant son interdiction en France, la toxicité du chlordécone était connue. En 1975, un accident industriel survenu à l’usine de Hopewell, aux États-Unis, a entraîné l’arrêt définitif de son utilisation dans le monde. Une trentaine d’ouvriers intoxiqués ont développé d’importants troubles neurologiques (tremblements, perte de mémoire, troubles oculomoteurs et de l’élocution...), ainsi que des atteintes testiculaires et hépatiques pour certains. Mais en 1981, le pesticide réapparaît sous une autre formulation, à l’initiative d’une société française, afin d’être utilisé dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique. Et il faudra attendre 1993 pour qu’il soit interdit. Environ 6000 tonnes de ce produit aurait été épandu aux Antilles pendant vingt ans.

Pour l’heure, la Commission d’enquête parlementaire a déjà auditionné les agences sanitaires, les administrations et services de l’État, ainsi que les experts scientifiques. Toutes les auditions peuvent être regardées en ligne. En octobre, une délégation s’est également rendue en Martinique et en Guadeloupe afin d’auditionner des agriculteurs, des pêcheurs, des associations et des services de l’État sur place. Son rapport est attendu pour le début du mois de décembre.

 

Article 2

Titre : Pesticides : un jardinier municipales atteint de parkinson obtient gain de cause en justice.

Sous-titre : Rennes, 2022, jardinier qui attrape parkinson, la justice lui donne gain de cause.

Nom de la rubrique : La Croix

Un ancien agent municipal aux espaces verts exposé pendant trente-cinq ans à des produits phytosanitaires a obtenu que sa maladie de Parkinson soit reconnue en « maladie professionnelle ».

 

L’article :

Le tribunal administratif de Rennes a donné gain de cause à un ancien agent municipal aux espaces verts exposé pendant trente-cinq ans à des produits phytosanitaires et atteint de Parkinson, qui demandait la reconnaissance en « maladie professionnelle » de sa pathologie, a-t-on appris mardi 14 mars.

Le tribunal a décidé d’annuler une décision de novembre 2022 par laquelle le maire de la commune de Redon (Ille-et-Vilaine) a rejeté la demande de reconnaissance de la maladie de Gabriel Lebot. « Le lien direct de la pathologie de M. Lebot avec l’exercice de ses fonctions au sein de la commune de Redon est établi », estime le tribunal dans sa décision du 10 mars.

Gabriel Lebot, 77 ans, un ancien jardinier de cette commune bretonne, a été diagnostiqué malade de Parkinson en 2008. Retraité depuis 2002, il avait eu à manipuler sans gants ni masque des désherbants dans les jardins de la commune, de 1967 à 1990.

Le tribunal a suivi les préconisations du rapporteur public

Affecté à partir de 1990 à la voirie, Gabriel Lebot avait ensuite « un travail de bureau, mais il était exposé (aux produits) parce qu’il était à proximité des lieux de stockage », avait relevé le rapporteur public lors de l’audience, le 24 février. Le requérant « a été en contact avec des produits phytosanitaires dont il ressort, en l’état des connaissances scientifiques actuelles, que la toxicité accroît le risque de développer une maladie de Parkinson », souligne le tribunal dans ses conclusions.

Le tribunal a suivi les préconisations du rapporteur public, qui demandait que le requérant bénéficie d’une reconnaissance en maladie professionnelle, devant lui ouvrir le droit au versement d’une indemnisation.

N’étant pas agriculteur, Gabriel Lebot ne dépendait pas du régime de la MSA (Mutualité sociale agricole) et ne pouvait pas se référer à un dispositif créé en 2012 qui reconnaît la maladie de Parkinson au titre des maladies professionnelles agricoles. Gabriel Lebot avait reçu l’aide du collectif Soutien aux victimes de pesticides, qui aide des dizaines de familles d’agriculteurs du Grand Ouest, pour instruire son dossier.

 

Article 3

 

Titre : Pesticides : quand la presse française devient folle

Sous-titre : France, année 2010 a aujourd’hui, hausse des résidus de pesticides dans les fruits et légumes, pour meilleurs rendement a méprisa de la santé humaine.

Nom de la rubrique : Le Point,

Abusés par l’étude d’une ONG liée au lobby bio, certains médias alertent sur le « danger » qu’il y aurait à consommer des fruits et des légumes. Une aberration.

 

« Hausse des résidus de pesticides : peut-on continuer à consommer des fruits et des légumes ? » s'interrogeait très sérieusement, samedi 28 mai, un grand quotidien régional, dernier d'une interminable série d'articles et d'émissions télévisées ayant déferlé sur les ménagères françaises, en ce long week-end de l'Ascension. Une étude, nous alertait-on, réalisée par l'ONG Pesticide Action Network Europe et parue le mardi 24 mai, prouverait que les résidus de pesticides dangereux « explosent » dans les vergers européens. La preuve ? Près d'un échantillon sur trois (29 %) était contaminé par « des traces de pesticides chimiques » (sic) en 2019, contre 18 % en 2011.

Dans la foulée, un grand quotidien vespéral examinait une étude américaine, parue en janvier dans la revue Environnent International, mais restée confidentielle, selon laquelle « les résidus de pesticides pourraient annuler le bénéfice sanitaire des fruits et des légumes ». Panique dans les étals des maraîchers et dans les cuisines françaises ! Panique, surtout, chez les médecins de santé publique, qui se battent au quotidien pour convaincre leurs patients de consommer davantage de fruits et de légumes, meilleurs alliés de la lutte contre le cancer et contre l'obésité. Des mois d'efforts ruinés, en un seul long week-end…

Offensive du lobby bio

Rassurons tout de suite le lecteur du Point : les études citées ad nauseam dans la presse ces jours-ci n'ont rien révélé du tout (nous allons l'expliquer.) En revanche, elles surgissent dans un contexte qui mérite d'être détaillé : après des années de croissance ininterrompue (avec un pic de + 23 % en 2018), les ventes de produits bio sont en forte baisse, ayant reculé de 3 % en 2021 dans la grande distribution, les enseignes spécialisées subissant elles aussi des pertes. La flambée inflationniste accompagnant la guerre en Ukraine ne fait qu'accentuer la tendance, pour une raison évidente : les produits bio, en moyenne 50 % plus chers que les produits conventionnels, deviennent hors de portée des bourses des ménages, déjà étranglés par l'augmentation du coût de l'énergie.

Et la tendance devrait durer, puisque le surcoût observé sur les produits bio ne disparaîtra pas : il vient du mode de production en lui-même, « qui nécessite plus de main-d'œuvre et peut présenter des rendements plus faibles », notait dans un rapport récent le Haut-Commissariat au Plan, précisant qu'aujourd'hui, « le panier de fruits et de légumes bio (90,78 euros) est presque deux fois plus cher que son homologue en conventionnel (49,95 euros) ».

D'où l'offensive lancée récemment par le lobby du bio, rassemblé au sein de l'ONG PAN-Europe, une petite structure qui fut longtemps présidée par le leader français du lobby Générations futures, et financée, via ses membres, par l'ensemble des industriels de la filière : Biocoop, Synabio, etc., de même que les acteurs de la grande distribution, pour lesquels le développement du bio constitue le seul réservoir de marges dans un marché de l'alimentation atone (le groupe Carrefour vise 5 milliards de chiffre d'affaires dans le bio en 2022). Et complaisamment relayée par une presse française reprenant sans le moindre recul ces deux « études » pourtant totalement aberrantes.

La présentation biaisée de PAN-Europe

La presse audiovisuelle, pour laquelle elle était formatée, s'est ruée sur la première, réalisée par PAN-Europe, et « révélant » qu'un tiers des fruits et des légumes produits sur le continent seraient totalement « contaminés » par des pesticides placés sur la liste des « candidats à la substitution » par l'Union européenne, sous-entendus : extrêmement dangereux. Titres alarmistes, chiffres terrifiants : « Autant ne plus en manger », en ont sans nul doute conclu des centaines de téléspectateurs et d'internautes.

L'étude, pourtant, est un modèle de manipulation. Elle se base sur les données très officielles de contrôles réalisés chaque année par les autorités sanitaires indépendantes d'Europe, qui analysent un échantillon représentatif de produits consommés. Selon PAN-Europe, les pesticides potentiellement problématiques (et pour lesquels on recherche, donc, une alternative) sont de plus en plus utilisés : on en retrouvait des traces dans 21 % des échantillons en 2019, contre seulement 14 % en 2011 ! Affolant, non ?

En réalité, non. D'abord, parce que ces « traces » relevées n'apportent aucune information. Le seuil retenu par l'ONG est celui de la « limite de détection », c'est-à-dire la plus petite quantité fournissant un signal, fixée par défaut à 0,01 mg/kg de matière analysée. Un seuil administratif, qui ne dit rien des effets sanitaires : le seuil sanitaire de toxicité évalue, lui, le risque pour la santé, sur la base de tests toxicologiques effectués sur les animaux. Les traces de fludioxonil, par exemple, fongicide le plus retrouvé dans les kiwis, selon PAN-Europe, sont autorisées par la réglementation européenne (sur les kiwis) jusqu'au seuil de 15 mg/kg… Soit 1 500 fois la valeur de détection retenue par l'ONG. En estimant que certains de ces produits sont suspectés d'être des perturbateurs endocriniens, les seuils sanitaires ne s'appliqueraient pas.

Une opinion âprement débattue dans la communauté scientifique, et qui ne peut en aucun cas être généralisée à toutes les molécules… On s'étonnera d'ailleurs que la même association ne s'alarme pas des traces de médicaments et d'hormones œstrogéniques, legs de la consommation de pilule, retrouvés dans l'eau du robinet. Les autorités sanitaires indépendantes, quant à elles, considèrent comme « peu probable » que le fludioxonil soit un perturbateur endocrinien.

Qu'importe, le doute est jeté. L'étude ne s'étend pas, curieusement, sur les nombreux échantillons retrouvés « contaminés » au cuivre, une substance massivement utilisée en agriculture biologique et candidate, elle aussi, à la substitution (soupçonnée d'être génotoxique, elle s'accumule dans les sols et dans l'organisme). Tout comme elle omet de préciser certaines statistiques. Ainsi, les lecteurs ne sauront pas que, si 741 pommes sur 2 013 testées contenaient des résidus de pesticides, 2,1 % seulement dépassaient les limites maximales de résidus. Ils ne sauront pas non plus, donnée pourtant essentielle, que les ventes de substances les plus préoccupantes (appelées CMR, pour cancérogène, mutagène ou reprotoxique) ont respectivement baissé, depuis 2010, de - 79 % pour les substances classées CMR 1 (dont les effets sont avérés), et de - 39 % pour celles classées CMR 2 (dont les effets sont seulement suspectés).

 

Qu'en conclure ? Au vu des données objectives, que la situation s'améliore, et qu'il n'y a pas le moindre problème avec les pommes : les Français peuvent s'en régaler sans craindre pour leur santé. La consommation de pommes conventionnelles n'annulera d'ailleurs pas les effets de leur consommation de bio, comme le prétend – faussement – la deuxième étude, complaisamment relayée, elle aussi, sans le moindre recul.

Haro sur les fruits et les légumes non bio

Celle-ci, conduite par une équipe de chercheurs des départements de nutrition, d'épidémiologie et de santé environnementale de l'université Harvard, suggérerait « que la présence de traces de pesticides sur les fruits et les légumes est susceptible d'annuler les bénéfices de leur consommation pour la santé ». Un résultat obtenu en suivant trois grandes cohortes épidémiologiques regroupant 160 000 Américains.

Mais cette étude, contrairement à ce qu'a rapidement laissé entendre la presse française, n'a rien prouvé du tout, et sa méthodologie extrêmement fragile soulève foule de questions (les curieux pourront la consulter ici). Les 160 000 participants de la cohorte ont rempli, tous les quatre ans, un questionnaire autoadministré, dans lequel ils devaient indiquer le détail de leur alimentation. Mangeaient-ils bio ? On l'ignore ! Les chercheurs ont entré ces données dans un ordinateur, et estimé, d'après les bases nationales statistiques de résidus retrouvés sur tels fruits ou tels légumes, leur exposition supposée. Après avoir tenté de corriger les facteurs confondants (les consommateurs de bio sont en moyenne plus riches, fument moins, ont une meilleure hygiène de vie, etc.), ils ont voulu calculer une surmortalité éventuelle des personnes les plus exposées. Et ils ne l'ont pas trouvée : « ​​Dans les analyses ajustées à plusieurs variables, l'apport de fruits et de légumes à forte teneur en résidus de pesticides n'était pas lié à la mortalité », écrivent les auteurs.

En revanche, ils ont aussi observé une baisse de 36 % de la mortalité chez les personnes consommant en moyenne au moins quatre portions de fruits et de légumes réputés à faible teneur en résidus de pesticides, par rapport à ceux en consommant moins d'une portion par jour… Un résultat qui correspond, en réalité, aux bénéfices attendus sur la santé d'une forte consommation de fruits et de légumes frais. Qu'en conclure ? Selon les données des auteurs eux-mêmes, rien : les cas de morts par cancer sont même 7 % moins nombreux chez les plus forts consommateurs de fruits et de légumes réputés à forte teneur en résidus de pesticides. Cela n'a pas dérangé les chercheurs de Harvard, qui avancent une explication : « L'exposition aux résidus de pesticides par l'alimentation peut compenser les avantages liés à une faible consommation. » Une interprétation libre, que strictement rien ne démontre, mais qui permet d'ouvrir la discussion, les auteurs prenant le soin de préciser que « les preuves manquent » sur « les effets à long terme sur la santé de l'exposition aux pesticides par l'alimentation ».

Complotisme et santé publique

Cette étude, publiée en janvier, n'avait logiquement rencontré aucun écho, jusqu'à ce qu'elle soit exhumée cette semaine, dans le cadre de l'offensive lancée par les marchands de produits bio. Avec des conséquences qui pourraient être dévastatrices : bien que l'Académie de médecine rappelle régulièrement que les bénéfices de la consommation bio sur la santé n'ont jamais été prouvés, les offensives marketing de la filière ont persuadé l'opinion du contraire, et introduit une confusion telle dans l'esprit des consommateurs que les plus pauvres, affolés à l'idée de « s'empoisonner », s'écartent de la consommation de fruits et de légumes « conventionnels », mettant leur santé en péril.

 

 

Article 4

 

Titre : les pesticides et leurs dangers

Sous-titre : France, 2017, utilisation pesticides, leurs danger et effet secondaires sur nous.

Nom de la rubrique : l’Expresse

article 4

Pesticides et herbicides sont présents dans l'eau, l'alimentation notamment dans les fruits et légumes mais aussi dans l'air. En 2013, l'Inserm a mené une expertise collective sur 30 ans d'études diverses menées dans le monde entier : il en ressort que ces substances sont bel et bien dangereuses : elles peuvent provoquer divers cancers et la maladie de Parkinson. Certains de ces produits toxiques sont également des perturbateurs endocriniens et peuvent nuire au développement de l'enfant. En 2017, la France veut par exemple réduire progressivement son utilisation agricole du glyphosate, herbicide le plus vendu au monde, à l'origine breveté par Monsanto sous la marque Roundup.

 

 

Article 5

 

Titre : Pesticide dangeureux : « Le Monde » maintient ses informations après la contestation de deux études.

Sous-titre :

Nom de la rubrique : Le Monde

 

article 5

Une série de tweets et un article du « Point », fondés sur une accumulation d’erreurs et d’affirmations trompeuses, ont mis en cause le sérieux et l’intégrité de deux travaux scientifiques et de leur couverture par « Le Monde ». Décryptage.

L’article

Dans son édition du 25 mai, Le Monde publiait deux articles sur la présence et les conséquences sanitaires potentielles des pesticides dans l’alimentation. Le premier traitait d’un rapport de l’ONG Pesticide Action Network Europe (PAN EU) ; le second rendait compte d’une étude épidémiologique pilotée par des chercheurs de l’université Harvard. Le rapport de PAN EU mettait en évidence une augmentation entre 2011 et 2019 de la fréquence de détection, sur les fruits et légumes européens, des traces des 55 pesticides « candidats à la substitution », c’est-à-dire classés comme les plus dangereux par les autorités sanitaires européennes. L’étude épidémiologique suggérait, quant à elle, à partir de données américaines, que le bénéfice sanitaire de la consommation des fruits et légumes les plus contaminés par des résidus de pesticides pouvait être annulé par la présence de simples traces de ces substances.

 

Le 26 mai, dans une série de tweets virulents, une journaliste de l’hebdomadaire Le Point, Géraldine Woessner, a mis en cause le sérieux et l’intégrité de ces travaux et de notre couverture, de même que celle de nombreux confrères. Les critiques de Mme Woessner ont été relayées plusieurs milliers de fois sur les réseaux sociaux, par des responsables politiques, des journalistes, des politologues, des médecins médiatiques, des syndicalistes agricoles ou des influenceurs « pro-science » et ont donné lieu à un article publié par Le Point, trois jours plus tard. Elles sont pourtant fondées sur une accumulation d’erreurs, d’omissions, d’interprétations fausses, d’affirmations trompeuses et d’accusations fantaisistes de fraude scientifique ou de collusion avec le « lobby bio ». Le Monde maintient l’ensemble de ses informations.

 

Les manipulations du « lobby bio » ?

Dans un premier temps, Mme Woessner assure que PAN EU est « un petit lobby rassemblant la crème du lobby bio ». Cette interprétation est fortement sujette à caution. Selon le registre de transparence de l’Union européenne, PAN EU « ne représente pas d’intérêts commerciaux ». Son budget était pour 2020, la dernière année disponible dans le registre européen, de 310 000 euros, principalement pris en charge par la Commission européenne (115 000 euros) et par diverses fondations caritatives (166 000 euros) sans liens avec le « lobby bio ». Le seul fabricant de produits bio apportant un soutien financier à PAN EU est la société Lea Nature et n’avait participé en 2020 qu’à hauteur de 10 000 euros au fonctionnement de l’ONG, soit 3,2 % de son budget.

 

Notre consœur juge que le rapport de l’ONG est un « modèle de manipulation », en raison d’« une méthodologie aberrante ». « Le seuil retenu est celui de la limite de détection : 0,01 mg/kg, écrit-elle. Soit : des traces infinitésimales, que nos appareils ultramodernes détectent, au point qu’on trouve des traces de pesticides interdits depuis trente ans. » Ces propos font accroire que la présence de résidus de pesticides est artificiellement accrue par l’abaissement de limite de détection au fil du temps, et que le seuil de 0,01 mg/kg n’est atteint que grâce aux technologies les plus modernes. Ces informations sont erronées. Le seuil de détection de 0,01 mg/kg était déjà choisi comme seuil de détection par défaut il y a dix-sept ans par le régulateur européen, ainsi que précisé dans le règlement 396/2005 du 23 février 2005. Il n’a pas changé au cours de la période analysée par l’ONG dans son rapport, c’est-à-dire entre 2011 et 2019.

Ainsi, prétendre qu’il s’agirait d’une limite basse des capacités de détection est erroné. Dans l’eau potable, par exemple, les seuils réglementaires de présence de ces produits sont 100 fois inférieurs (jusqu’à 300 fois inférieurs pour certaines molécules) à cette concentration, pourtant décrite par Mme Woessner comme « infinitésimale ».

Enfin, si des pesticides interdits depuis plus de trente ans sont encore détectables dans l’environnement, la faune et les humains, ce n’est généralement pas en raison de l’amélioration des technologies de détection, comme l’assure Mme Woessner, mais du fait de la persistance de certaines molécules. C’est, par exemple, le cas du lindane, de l’atrazine, des métabolites du S-métolachlore (et de nombreux autres) en France métropolitaine, ou du chlordécone aux Antilles françaises, qui mettra jusqu’à six siècles à disparaître de l’environnement, selon les estimations de l’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).

Limites réglementaires et effets sans seuil

Mme Woessner critique ensuite le fait que l’ONG ne s’est pas appuyée sur les dépassements de limites maximales de résidus (LMR) fixées par la réglementation, mais sur la simple détection de ces produits. Une démarche légitimée par la réglementation européenne elle-même : si les 55 pesticides recherchés ont été déclarés « candidats à la substitution » par les autorités européennes, c’est précisément qu’une part d’entre eux – en particulier les CMR (cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques) et PE (perturbateurs endocriniens) – sont susceptibles d’avoir un impact sanitaire sans effet de seuil, la plus petite exposition pouvant représenter un risque. En mesurant l’augmentation de la fréquence de détection de ces 55 substances dans l’alimentation, l’ONG entend montrer que les Etats membres ont échoué à les substituer par des solutions plus sûres, comme les y engage le règlement 1107/2009.

Géraldine Woessner prétend également que le rapport de PAN EU – pour ménager les intérêts de l’agriculture bio – aurait écarté de son analyse certains pesticides pourtant « candidats à la substitution ». « Certaines substances utilisables en bio son [sic] ignorées, notamment le sulfate de cuivre, lui aussi “candidat à la substitution” », dénonce notre consœur. Cette affirmation est, là encore, fantaisiste. Les produits à base de cuivre, y compris le sulfate de cuivre, sont bel et bien inclus dans l’analyse de l’ONG.

Notre consœur assure ensuite que la présence de pesticides perturbateurs endocriniens sur les fruits et légumes est relativisée par d’autres risques. « A titre de comparaison, on trouve dans l’eau du robinet, destinée à la consommation humaine, des traces de médicaments ou d’hormones œstrogéniques (legs de la consommation de pilules) à des doses trois fois plus inquiétantes (source : étude de Kuch-Ballschmiter), sans que cela soulève le moindre débat public », écrit-elle, sans donner la référence précise des travaux cités à l’appui de ses affirmations.

 

 

Article 6

 

Titre : Plan d’action pour les 47 captages d’eau problématiques, en pays de la Loire.

Sous-titre : pays de la Loire, 2019 à 2021, eau polluer par les pesticides, danger pour la population.

Nom de la rubrique : Ouest-France

On les appelle les « captages prioritaires » d’eau potable. Pas si « Prio » que ça, en fait, car le niveau de pollution peine à descendre. La Région lance un plan d’action, avec un grand appel du pied aux agriculteurs.

Article :

C’est le talon d’Achille des Pays de la Loire. La qualité de l’eau y est franchement mauvaise. Seules 11 % des masses d’eau sont en bon état écologique. A fortiori, dans les captages prioritaires.

C’est quoi ? « Des captages en eau souterraine ou de surface dont la qualité est généralement dégradée par les nitrates et (ou) les pesticides », résumait, en décembre 2021, un « plan stratégique » pour mieux les protéger. Ils sont 47 sur 480 captages, en Pays de la Loire. L’idée de ces points « prioritaires » date de 2009, mais en 2021, le préfet de Région, la présidente des Pays de la Loire et le directeur de l’Agence de l’eau Bretagne-Loire, signataires du plan, constataient une « absence d’amélioration de la situation, malgré les actions engagées ».

 

Article 7

Titre : Pesticides : « Pas d’interdiction sans solution » affirme le directeur de la FNSEA

Sous-titre : les agriculteurs, février 2023, manifestation, dénoncer les contraintes sur l’interdiction de certain insecticide.

Nom de la rubrique : RTL

Une mobilisation des agriculteurs pour dénoncer les contraintes qui pèsent sur la profession a eu lieu à Paris ce mercredi 8 février. En cause : l'interdiction d'utiliser les insecticides néonicotinoïdes pour la culture de la betterave. 

L’article :

Deux semaines avant le lancement du Salon de l'agriculture, une action de grande ampleur a été lancée par les agriculteurs ce mercredi 8 février dans les rues de Paris. Ils ont ralenti le périphérique avec un cortège de 500 tracteurs créant jusqu'à 420 kilomètres de bouchons en Île-de-France. 

Taureau Ailé rappelle du riz contenant un pesticide interdit depuis 2020 et néfaste aux enfants

Cette mobilisation des agriculteurs vient dénoncer les contraintes qui pèsent sur leur profession. Le secrétaire général de la FNSEA Jérôme Despey a expliqué sur RTL la raison de leur colère. "On est confronté à de plus en plus d'interdictions pour protéger nos cultures de betteraves", assure-t-il. La filière de la betterave est en effet concernée par la fin, cette année, de la dérogation qui lui avait été accordée concernant l'usage des pesticides néonicotinoïdes.

"On a essayé d'anticiper, c'est pourquoi on a demandé des moyens à la recherche pour trouver des alternatives. C'est ce que souhaitent des agriculteurs", explique Jérôme Despey. Mais selon lui, les agriculteurs ne veulent "pas d'interdiction sans solution". 

"Les moyens ne sont pas suffisants. On nous avait promis que l'on ne resterait pas dans des impasses techniques, mais on nous met aujourd'hui dans ces impasses-là", estime-t-il. Il craint également une concurrence déloyale d'autres producteurs dont le pays n'interdit pas ces pesticides.

 

Article 8

Titre : Pesticides, Pollutions diffuses.

Sous-titre : France, information contre les pesticides, produits dangereux.

Nom de la rubrique : France Nation Vert.

La contamination des milieux (eau, sol, air) par les pesticides est une problématique majeure qui interpelle la population et qui n'est pas sans faire écho aux inquiétudes que peuvent susciter l'usage de certaines substances et leurs conséquences pour la santé. La France s'est engagée dans une démarche de réduction de l'usage des pesticides avec le plan Ecophyto II+ réaffirmée dans le plan Biodiversité.

Article :

A quoi servent les pesticides ?

Les produits désignés comme pesticides sont des produits qui sont utilisés pour la prévention, le contrôle ou l'élimination d'organismes jugés indésirables. Ces organismes indésirables peuvent être des plantes, des animaux (insectes, acariens ...), des champignons ou des bactéries.

Le terme pesticide regroupe ainsi différents types de produits utilisés pour des usages très variés dans un cadre professionnel ou dans notre environnement quotidien (comme les prises anti-moustiques ou les traitements anti-puces de nos animaux domestiques).

Les pesticides regroupent plus de 1 000 substances très hétérogènes tant du point de vue de leur structure chimique, de leurs propriétés que de leur mode d'action sur les organismes cibles.

Ils peuvent toutefois être classés en fonction de l'espèce qu'ils combattent et de leur activité :

les herbicides contre les mauvaises herbes

les fongicides contre les champignons

les insecticides contre les insectes

Les textes réglementaires utilisent selon l'usage auquel ils sont destinés, les termes de "produits phytopharmaceutiques", "biocides", "antiparasitaires à usage humain ou à usage vétérinaire".

Les pesticides sont très souvent réduits aux produits phytopharmaceutiques ou phytosanitaires.

L’usage des pesticides conduit à une exposition à ces produits et aux substances qu'ils contiennent, sélectionnées pour être toxiques vis-à-vis d’organismes vivants et présentant de ce fait un effet potentiel intrinsèque pour les organismes non cibles et, plus généralement l’ensemble des écosystèmes. 

Cette exposition concerne non seulement les milieux et les organismes non cibles, mais aussi les populations animales et humaines. 

Risques pour la santé

Certains effets des substances phytopharmaceutiques sur la santé humaine ont été mis en évidence par des effets aigus (immédiats). Des études épidémiologiques ont ensuite évoqué des liens entre l’exposition aux pesticides, en particulier en milieu professionnel, et le risque d’apparition de pathologies cancéreuses, neurologiques ou encore de troubles de la reproduction. Ceci a conduit à renforcer les exigences européennes et nationales en matière d’autorisation des pesticides et à interdire les substances les plus dangereuses.

Alors que les sources d'exposition professionnelle aux pesticides découlent directement de l'emploi qui en est fait (production, traitement des cultures ou des animaux, etc.), la population générale est essentiellement exposée au travers des contaminations de son alimentation et de son environnement. Selon l'OMS, l'alimentation et l’eau potable sont les principales sources d'exposition aux pesticides, sachant que la contribution moyenne de l’eau à l’exposition alimentaire totale est inférieure à 5%. 

Toutefois, la population générale est également exposée à d'autres sources d'exposition. Ainsi, la contamination de l'air extérieur et intérieur, des sols ou des poussières intérieures par l'utilisation de pesticides dans les jardins ou par des médicaments vétérinaires destinés aux animaux domestiques constitue également une source potentielle d'exposition. La part de ces différentes sources et modalités dans l'exposition globale reste cependant à déterminer. En effet, les données produites sont très hétérogènes (contextes d’étude et objectifs très divers, populations et/ou zones géographiques d’étude particulières) et ne sont pas suffisantes pour caractériser avec robustesse les sources d’exposition réelles de la population générale aux pesticides.

 

Risques pour l'environnement

Les différents compartiments de l'environnement sont impactés par l'utilisation des pesticides. Les eaux continentales de surface et souterraines font l'objet d'une contamination quasi-généralisée par ces substances. 

Les données relatives à la contamination de l'air et du sol demeurent fragmentaires. Toutefois, les données collectées mettent en évidence la présence de pesticides dans toutes les matrices atmosphériques et des exemples de contamination particulière des sols sont bien connus et documentés (cuivre, chlordécone...).

L'utilisation de produits phytopharmaceutiques constitue également une menace pour la biodiversité. La plupart des pesticides ne sont pas sélectifs et peuvent porter atteinte à des espèces qui ne sont pas menaçantes pour la récolte. Leur usage peut ainsi nuire au bon fonctionnement des écosystèmes en place, par exemple en éliminant des insectes utiles pour la pollinisation des fleurs, des plantes ou des insectes auxiliaires naturels de culture, ou en dégradant la qualité des sols. 

Quelles réglementations encadrent leurs usages ?

Quatre réglementations distinctes en fonction de l'usage auquel ils sont destinés régissent l'utilisation les substances actives et des produits considérés comme pesticides :

Cadre réglementaire des substances et produits phytopharmaceutiques 

Les produits phytopharmaceutiques sont des préparations destinées à protéger les végétaux ou les cultures. Ils peuvent protéger les végétaux contre tous les organismes nuisibles ou prévenir leur action ; détruire ou freiner la croissance de végétaux indésirables. Ils sont utilisés principalement par les professionnels du secteur agricole, par les professionnels en charge de l'entretien des espaces verts et les jardiniers amateurs.Chaque préparation se compose d'une ou plusieurs substances actives, responsables des propriétés du produit phytopharmaceutique, et de co-formulants.

La mise sur le marché et le suivi des produits phytopharmaceutiques sont encadrés et harmonisés au niveau européen. Le règlement (CE) n° 1107/2009 fixe les critères d’approbation des substances actives ainsi que la procédure de cette approbation. Ainsi, sauf dérogation, aucune denrée ne peut être traitée en Europe avec un produit phytopharmaceutique contenant une substance active non approuvée.

L’Anses est en charge de l’expertise et de l’appui scientifique et technique nécessaires à l’évaluation de ces produits, qu’il s’agisse des risques qu’ils présentent pour l’homme (personnes utilisant directement ces produits et population générale), les animaux et l’environnement, ou de leur efficacité.

L'Anses est également en charge des missions de délivrance, de modification et de retrait des autorisations de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques, dans un cadre réglementaire très précis au niveau communautaire comme national. 

En complément de ses missions d’évaluation des risques et de délivrance des autorisations de mise sur le marché (AMM), l’Anses est en charge de la mise en oeuvre du dispositif de phytopharmacovigilance (PPV). Ce dispositif, unique en Europe, a été introduit par la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt en octobre 2014. Il a pour objectif de surveiller les effets indésirables des produits phytopharmaceutiques disponibles sur le marché et concerne à la fois la contamination des milieux, l’exposition et les impacts sur les organismes vivants et les écosystèmes, ainsi que les phénomènes d’apparition de résistances. 

Au delà de la réglementation liée à l'autorisation des substances et à la mise en marché des produits phytopharmaceutiques, plusieurs autres dispositifs réglementaires encadrent leur utilisation.

Citons en premier lieu la loi n° 2014-110 du 6 février 2014 (dite « Loi Labbé »), modifiée en 2015 par la loi de transition énergétique pour la croissance verte, désormais codifiés au L.253-7 du CRPM qui encadre l'utilisation des produits phytopharmaceutiques sur le territoire national et restreint l’utilisation de ces produits sur certaines surfaces non agricole :


- en interdisant dès le 1er janvier 2017 de l’usage des produits phytopharmaceutiques par l’État, les collectivités locales et les établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts et voiries. Seuls les produits de biocontrôle, les produits utilisables en agriculture biologique et les produits à faible risque demeurent autorisés;
- en interdisant à partir du 1er janvier 2019, la vente des pesticides chimiques aux particuliers. 

L'arrêté du 15 janvier 2021  complètera ce dispositif à partir du 1er juillet 2022 en interdisant l'usage des mêmes produits dans les propriétés privées, les copropriétés, les parcs et jardins privés, les résidences hôtelières, les campings, les jardins familiaux, les parcs d'attraction, les zones commerciales, les espaces verts et les zones de repos sur les lieux de travail, les aérodromes, les cimetières, les établissements d’enseignement et de santé, les établissements sociaux et médico-sociaux, les domiciles des assistants maternels, ainsi que les équipements sportifs non clôt

Ecophyto : un plan d'action national

En France, un plan d’actions vise à réduire les risques et les effets de l’utilisation des pesticides sur l’homme et l’environnement. Il s’agit du plan Ecophyto, dont l’enjeu est de réduire le recours aux produits phytopharmaceutiques de 50% d’ici 2025, par de nombreux moyens dont l’amélioration des techniques d’application des produits phytopharmaceutiques et le développement de méthodes alternatives à l'utilisation de produits phytopharmaceutiques. Ce plan vient d'être renforcé par le Plan Écophyto II+

Cadre réglementaire des substances et produits biocides 

Les produits biocides sont des substances ou des mélanges destinées à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les organismes nuisibles, à en prévenir l'action ou à les combattre, par une action autre qu’une simple action physique ou mécanique.

Il existe 22 types de produits biocides répartis en 4 groupes : 

les désinfectants (hygiène humaine ou animale, désinfection des surfaces, désinfection de l’eau potable…),

les produits de protection (produits de protection du bois, des matériaux de construction,…),

les produits de lutte contre les nuisibles (rodenticides, insecticides, répulsifs,…),

les autres produits biocides (fluides utilisés pour l’embaumement, produits antisalissure).

Utilisés dans les secteurs professionnels non agricoles ou dans le cadre d'utilisations domestiques, les substances actives et les produits biocides font l’objet d’un encadrement réglementaire strict, aux plans européen (règlement (UE) n°528/2012). En France, les autorisations de mise sur le marché (AMM) sont délivrées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui procède également à l’évaluation des substances et des produits. La réglementation vise à ce que chaque produit biocide mis sur le marché soit véritablement efficace et que les risques qu’il présente pour l’homme, les animaux et l’environnement soient acceptables. 

Cadre réglementaire des antiparasitaires à usage humain ou vétérinaire 

Certains antiparasitaires sont destinés au traitement des parasitoses externes humaines ou animales (animaux de compagnie et de rente). Les directives 2004/27/CE et 2004/27/CE instituent un cadre communautaire relatifs aux médicaments à usage humain ou vétérinaire dans lesquels certains produits anti-parasitaires s'inscrivent.

 

Article 9

Titre : Épandage de pesticides près des habitations : le Conseil d’état exige une plus grande distance de sécurité.

Sous-titre :

Nom de la rubrique : France Info

 

Le gouvernement protège-t-il assez les riverains des épandages de pesticides ? La réponse est non, selon le Conseil d'Etat. Ce dernier demande à l'exécutif de respecter ses injonctions en fixant des distances de sécurité élargies à proximité des habitations, dans une décision consultée vendredi 23 décembre par l'AFP. La plus haute juridiction administrative donne deux mois au gouvernement pour revoir sa copie, sous peine d'astreinte de 500 euros par jour de retard.

Pour justifier cette décision, le Conseil d'Etat met en avant la "gravité des conséquences du défaut partiel d'exécution en termes de santé publique"et "l'urgence particulière qui en découle". Il avait été saisi par plusieurs organisations, dont Générations futures, France nature environnement et l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. Elles reprochent depuis plusieurs années à l'Etat de ne pas suffisamment protéger les riverains des épandages de pesticides, suspectés d'être nocifs pour la santé humaine.

"Le gouvernement n'agit toujours pas"

"Depuis 2017, les associations et organisations requérantes ne cessent d'engager des recours pour obtenir une meilleure protection des riverains et des travailleurs au contact des pesticides. Elles ont obtenu trois décisions du Conseil d'Etat, en 2019, 2021 et 2022, et malgré cela, le gouvernement n'agit toujours pas suffisamment efficacement", a pointé auprès de l'AFP l'avocat des organisations requérantes, François Lafforgue.

"Nous attendons du gouvernement qu'il réouvre vraiment ce dossier pour prendre les mesures qui s'imposent, et ce, urgemment et avant que les épandages ne redémarrent au printemps !", presse l'association Générations futures dans un communiqué.

Article 10

Titre : Plus de 60 pesticides interdits en ville, mais pas le Glyphosate.

Sous-titre :

Nom de la rubrique : le devoir

Les jardiniers en ville devront trouver d’autres solutions à leurs problèmes de mauvaises herbes et d’insectes, mais pourront toujours compter sur le glyphosate. Un projet de règlement tout juste publié par Québec fait tripler le nombre de pesticides interdits en milieu urbain, mais n’inclut pas cet herbicide le plus vendu dans la province et dans le monde.

 

L’article :

Souvent connu sous la marque Roundup de Monsanto, ce produit est en effet controversé depuis de nombreuses années.

 

Le nombre de substances interdites passerait ainsi de 22 à plus d’une soixantaine. Les modifications visent à « resserrer l’utilisation de pesticides en milieu urbain », écrit le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, dans ce projet de règlement publié dans la Gazette officielle la semaine dernière. Les utilisations ciblées sont l’application sur les gazons, sur les « matériaux inertes » comme les entrées en pierre ou encore sur les plantes ornementales.

 

Le glyphosate ne fait toutefois pas partie de cette liste qui n’avait pas été mise à jour depuis 2003. Un « oubli » qui ne passe pas chez les écologistes. « On a envie de donner une belle tape dans le dos au gouvernement, mais on doit leur demander plutôt comment ils ont pu oublier le glyphosate dans la liste », s’indigne Laure Mabileau, responsable des communications pour l’organisme Vigilance OGM.

Maintenant soumis aux commentaires jusqu’à début avril, le projet de règlement était fort attendu, puisque le ministère de l’Environnement s’était fixé cet objectif depuis 2015. Environ 150 municipalités du Québec réglementent déjà l’usage des pesticides sur leur territoire. Le cadre réglementaire est variable, mais Montréal, Granby et Laval ont inclus le glyphosate dans la liste des substances prohibées sur leur territoire. La Ville de Québec a aussi confirmé au Devoirque son usage y sera interdit.

« L’absence du glyphosate [dans la liste de Québec], c’est vraiment l’éléphant dans la pièce », déplore Mme Mabileau. Ce pesticide est devenu « le symbole de notre dépendance aux pesticides », énonce son organisme, Vigilance OGM, qui mène la campagne Sortir du glyphosate.

« C’est souvent un usage esthétique dans le cas des particuliers. On reste très exposés à ces pesticides parce qu’il y a une proximité avec notre milieu de vie », explique-t-elle.

Le glyphosate demeure le pesticide le plus vendu à l’échelle de la province, comptant pour 44 % de toutes les ventes en milieu agricole, selon les plus récentes données disponibles.

Les ventes de pesticides en milieu urbain représentent quant à elles 18 % de toutes les ventes. La majorité des acheteurs en ville sont des particuliers pour leur usage domestique, indique le Bilan des ventes de pesticides 2020.

« C’est un enjeu sociétal, pas juste un problème pour les agriculteurs. Notre dépendance aux pesticides, c’est tout le monde qui doit régler le problème », souligne Mme Mabileau.

Le ministre Benoit Charette n’a pas répondu aux questions du Devoir, ni son ministère.

Une controverse qui dure

Un schéma de décisions mis en avant par le ministère de l’Environnement semble indiquer que le glyphosate aurait pu être considéré dans la liste.

La cancérogénicité est l’un des critères utilisés pour déterminer si un ingrédient actif est à interdire en milieu urbain, selon un document publié récemment par ce ministère.

Si le pesticide présente une « toxicité chronique élevée ou extrêmement élevée », il doit être interdit. Le niveau de risque « élevé » se définit notamment comme une substance « cancérigène possible chez l’humain », et « extrêmement élevé », comme « cancérigène probable ».

C’est là le cœur des dissensions scientifiques et judiciaires à propos du glyphosate.

Il a été désigné en 2015 en tant que « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé.

Santé Canada a néanmoins décidé, en 2017, de maintenir son approbation jusqu’en 2032, jugeant qu’il ne présentait « probablement pas de risque pour le cancer humain ». Cette décision se justifie par son évaluation « du risque réel », soutient cette instance, en tenant compte du niveau d’exposition humaine, niveau qui n’a pas été pris en compte par le CIRC.

Plusieurs groupes et chercheurs font toutefois valoir que Santé Canada se base principalement sur les études fournies par les fabricants pour évaluer les substances.

« Le CIRC se base sur des études indépendantes. C’est alarmant de constater cette variation lorsque ce sont plutôt les entreprises qui fournissent les données », dit Laure Mabileau. Elle remarque également que Santé Canada évalue isolément les substances, et non pas « l’ensemble de la formule commerciale, incluant les adjuvants ».

Québec a reconnu la maladie de Parkinsonen tant que maladie professionnelle pouvant être en lien avec une exposition aux pesticides. Des agriculteurs malades d’ici militent pour que certains cancers soient aussi reconnus.

En 2021, Le Devoir avait révélé que Santé Canada voulait aussi autoriser plus de résidus de ce pesticide sur plusieurs aliments, dont des légumineuses et des noix. La hausse des limites maximales de résidus avait alors soulevé un tollé, d’autant plus que c’est Bayer qui l’avait demandée.

Cette entreprise allemande croule aujourd’hui sous les poursuites liées au glyphosate aux États-Unis et a mis de côté 5,6 milliards de dollars américains pour parer aux potentielles compensations futures. En Colombie, c’est le gouvernement qui est poursuivi pour avoir fumigé des populations au passage en tentant d’éradiquer des champs de coca.

Bayer a aussi annoncé en 2021 que le glyphosate serait remplacé par « d’autres ingrédients actifs » dès cette année dans les produits vendus aux clients résidentiels aux États-Unis pour diminuer le risque de futures poursuites.

Article 11

Titre : Pesticides : La France, l’un des pires pays d’Europe

Sous-titre : France, actuellement, forte utilisation de pesticides, dénie des politiques.

Nom de la rubrique : reporterre

La France est le 3e pays européen autorisant le plus grand nombre de pesticides, selon une étude de Générations futures. Le syndicat agricole majoritaire et le gouvernement assurent pourtant qu’elle fait partie des bons élèves.

L’article :

C’est une petite musique qui retentit de plus en plus fort dans la presse et l’arène politique : en matière de pesticides, la France ferait du zèle, et irait au-delà des préconisations européennes. C’est faux, assure l’ONG Générations futures, étude à l’appui — la France est même l’un des pires pays du continent.

Dès septembre, un rapport sénatorial portant sur la « compétitivité de la ferme France »affirmait pourtant que les agriculteurs français n’avaient accès qu’à 309 produits phytosanitaires, contre 454 pour leurs pairs polonais. Christiane Lambert, la présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) enchérissait en février à l’occasion de l’ouverture du Salon de l’agriculture : « 30 % de produits phytos en moins, c’est comme faire jouer le PSG avec 30 % de joueurs en moins, déplorait-elle dans les colonnes de Plein Champ. On est disqualifié d’emblée. »

Ces craintes ont fait leur chemin jusqu’à l’Assemblée nationale : le 28 février, la présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé, a déposé une proposition de résolution visant à lutter contre les « surtranspositions » en matière agricole, c’est-à-dire l’adoption de règles plus exigeantes que celles édictées par l’Union européenne.

La France est l’une des pires élèves du continent.

La France joue-t-elle véritablement aux premiers de la classe ? Non, ont tenu à rappeler les représentants de Générations futures lors d’une conférence de presse, le 8 mars. L’association a vérifié les chiffres avancés par la FNSEA et les sénateurs en utilisant la base de données officielle de la Commission européenne sur les pesticides. Résultat : 291 des 453 substances autorisées sur le sol européen sont utilisées légalement en France. Le pays se place ainsi à la troisième place de ceux autorisant le plus grand nombre de substances actives, derrière la Grèce et l’Espagne. Selon les calculs de Générations futures, le nombre de substances autorisées en France est supérieur de 32 % à la moyenne européenne.

 

L’association a vérifié les chiffres avancés par la FNSEAet les sénateurs en utilisant la base de données officielle de la Commission européenne sur les pesticides. Générations futures

L’allégation selon laquelle les agriculteurs français auraient accès à moins de pesticides que leurs concurrents européens relève donc de l’« imagination », selon le porte-parole de l’association, François Veillerette. « Nous avons un très large accès aux pesticides en France. Ce que l’on regrette, car certains sont dangereux, et mériteraient d’être interdits. » D’un point de vue légal, parler de « surtransposition » est par ailleurs inadéquat, complète maître François Lafforgue. La politique européenne en matière de pesticides est en effet définie par des règlements. Contrairement aux directives, qui doivent être transcrites dans le droit national, les règlements « s’appliquent directement, explique l’avocat spécialiste de l’environnement. Ils se suffisent à eux-mêmes, et n’ont pas besoin de textes de transposition. » 

« On craint un retour en arrière »

L’association se dit « inquiète » des conséquences de ce discours « caricatural »sur la politique française en matière de pesticides. « On craint un retour en arrière », dit François Veillerette. Le porte-parole cite en exemple la proposition de résolution portée par Aurore Bergé, qui propose notamment, pour limiter la concurrence avec les autres pays européens, de « conditionner toute interdiction de mise sur le marché de produits phytopharmaceutiques […] à l’existence de solutions alternatives efficaces, n’entraînant pas de perte de rendement, ni de surcoûts de production inacceptables pour le producteur ». « Ça nous semble exagéré », estime François Veillerette.

Générations futures est d’autant plus préoccupée que le gouvernement doit présenter, dans les prochains mois, son plan Ecophyto 2030. Lancé pour la première fois en 2008, ce programme de réduction de l’usage des pesticides a jusqu’à présent été un échec. Alors qu’il devait réduire de 50 % l’utilisation des produits chimiques agricoles, leur usage a bondi de 20 % entre 2009 et 2018. François Veillerette craint un « Ecophyto light » en 2023. « C’est aussi pour ça que l’on publie ces chiffres. On préfère partir sur de bonnes bases plutôt que sur des bases biaisées. »

 

Article 12

Titre : Protection phytosanitaire : les états membres ne peuvent pas déroger aux interdictions expresses de… contenant des néonicotinoïdes

Sous-titre :

Nom de la rubrique : Pesticide Action Network Europe

Protection phytosanitaire : les États membres ne peuvent pas déroger aux interdictions expresses de mise sur le marché et d’utilisation de semences traitées à l’aide de produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes

 

L’article :

 

Ces mesures d’interdiction ont été adoptées pour garantir le niveau élevé de protection de la santé des animaux recherché au sein de l’Union

Le thiaméthoxame et la clothianidine sont des insecticides du groupe des néonicotinoïdes utilisés dans l’agriculture pour le traitement des semences, initialement autorisés dans l’Union. Cependant, en raison des risques aigus et chroniques élevés encourus par les abeilles provenant des semences traitées à l'aide de produits phytopharmaceutiques contenant ces néonicotinoïdes, et compte tenu du niveau élevé de protection de la santé des animaux recherché au sein de l’Union, la Commission a, en 2018, adopté de nouvelles réglementations imposant des restrictions très strictes concernant l’utilisation de ces substances actives. Deux règlements d’exécution 1 ont ainsi interdit la mise sur le marché et l’utilisation, dès la fin de l’année 2018, des semences traitées à l’aide de ces néonicotinoïdes, sauf aux fins des cultures dans des serres permanentes, tout au long du cycle de vie de la culture ainsi obtenue. Néanmoins, à l’automne 2018, en invoquant le régime dérogatoire et temporaire inscrit à l’article 53, paragraphe 1, du règlement n°1107/2009 2, l’État belge a délivré six autorisations d’utilisation de produits phytopharmaceutiques à base de clothianidine et de thiaméthoxame pour le traitement des semences de certaines cultures, y compris les betteraves sucrières, ainsi que pour la mise sur le marché de ces semences et leur ensemencement en plein air.

Deux associations de lutte contre les pesticides et de promotion de la biodiversité ainsi qu’un apiculteur ont formé devant le Conseil d’État belge un recours contre ces autorisations, qui seraient accordées de manière abusive, plusieurs années d’affilée et sans justifications suffisantes, ce que conteste l’État belge. Ces requérants font valoir que ces néonicotinoïdes sont utilisés de manière croissante à travers la technique de l’enrobage des semences, en ce sens que, au lieu d’être pulvérisés sur la culture, ils sont préventivement appliqués sur les semences avant l’ensemencement, sans égard à la présence avérée ou non des insectes que ces produits visent à éliminer.

Le Conseil d’État belge s’adresse à la Cour afin de déterminer s’il est possible, sur le fondement de l’article 53, paragraphe 1, du règlement n° 1107/2009, de déroger à l’interdiction de mise sur le marché et d’utilisation en extérieur de semences traitées à l’aide de ces produits, expressément prévue par les règlements d’exécution, en

1 Règlement (CE) n° 1107/2009 du Parlement européen et du Conseil, du 21 octobre 2009, concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et abrogeant les directives 79/117/CEE et 91/414/CEE du Conseil (JO 2009, L 309, p. 1).

2 Règlement d’exécution (UE) 2018/784 de la Commission, du 29 mai 2018, modifiant le règlement d’exécution (UE) no 540/2011 en ce qui concerne les conditions d’approbation de la substance active « clothianidine » (JO 2018, L, 132, p. 35) et règlement d’exécution (UE) 2018/785 de la Commission, du 29 mai 2018, modifiant le règlement d’exécution (UE) no 540/2011 en ce qui concerne les conditions d’approbation de la substance active

« thiaméthoxame » (JO 2018, L 132, p. 40).

Direction de la Communication

Unité Presse et information curia.europa.eu

 

autorisant :

  • · la mise sur le marché de produits phytopharmaceutiques contenant ces substances actives en vue du traitement de semences et
  • · la mise sur le marché et l’utilisation de semences traitées à l’aide de ces produits.

La Cour juge que cette disposition permet aux États membres, dans des circonstances exceptionnelles, d’autoriser la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques qui contiennent des substances qui ne sont pas couvertes par un règlement d’approbation (toute substance active est évaluée et doit remplir certaines conditions avant d’être autorisée et mise sur le marché pour un type de produit donné). Toutefois, cette même disposition ne leur permet pas de déroger aux réglementations de l’Union visant expressément à interdire la mise sur le marché et l’utilisation de semences traitées à l’aide de tels produits.

Cette interprétation trouve son origine dans la formulation même de cet article 53 du règlement n° 1107/2009 ainsi que dans l’objectif de ce règlement, lequel vise à assurer un niveau élevé de protection de la santé humaine et animale ainsi que de l’environnement, et qui se fonde sur le principe de précaution, qui est l’un des fondements de la politique de protection d’un niveau élevé poursuivie par l’Union dans le domaine de l’environnement.

La Cour rappelle que, comme le prévoit l’article 49 du règlement n° 1107/2009, lorsqu’il existe de réelles préoccupations selon lesquelles les semences traitées à l’aide de produits phytopharmaceutiques autorisés pour cette utilisation dans un État membre sont susceptibles de présenter un risque grave pour la santé humaine ou animale ou pour l’environnement et lorsqu’un tel risque ne peut être contenu de manière satisfaisante à l’aide des mesures prises par l’État membre ou les États membres concernés, des mesures visant à restreindre ou à interdire l’utilisation et/ou la vente de telles semences traitées sont immédiatement prises. C’est sur ce fondement qu’ont été adoptés les règlements d’exécution interdisant la mise sur le marché et l’utilisation en extérieur des semences en cause.

La Cour souligne, par ailleurs, l’obligation qu’ont tous les États membres de prendre toutes les mesures nécessaires afin de promouvoir la lutte contre les ennemis des cultures à faible apport en pesticides, en privilégiant chaque fois que possible les méthodes non chimiques. Une telle obligation implique que les utilisateurs professionnels de pesticides se reportent sur les pratiques et produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et l’environnement parmi ceux disponibles pour remédier à un même problème d’ennemis des cultures.

La Cour relève en outre que le législateur de l’Union a bien envisagé, dans le cadre de la dérogation prévue à l’article 53, paragraphe 1, du règlement n° 1107/2009, la possibilité que les États membres, dans des circonstances exceptionnelles, à savoir lorsqu’un danger ou une menace compromettant la production végétale ou les écosystèmes ne peut être maîtrisé par d’autres moyens raisonnables, puissent autoriser des produits phytopharmaceutiques ne satisfaisant pas aux conditions prévues par le règlement en question. Toutefois, s’agissant des semences traitées à l’aide de produits phytopharmaceutiques contenant des substances interdites expressément, elle considère que, par cette disposition, le législateur n’a pas entendu permettre aux États membres de déroger à une telle interdiction expresse.

Article 13

Titre : Des oranges rappelées partout en France

Sous-titre : France, orange polluer par des pesticides, danger pour la santé

Nom de la rubrique : 20 minutes

Les agrumes ont été commercialisés ces dernières semaines par Auchan, Cora, Intermarché, E. Leclerc, Match et Système U

L’article :

Si vous avez acheté des oranges ces dernières semaines en supermarché, soyez vigilant. Le site officiel de Rappel conso a publié une fiche mardi concernant des filets d’oranges maltaises de Tunisie contenant un pesticide non autorisé par l’Union Européenne (le Chlorpyriphos). Les fruitsont été proposés aux clients des magasins Auchan, Cora, Intermarché, E. Leclerc, Match et Système U entre le 10 février et le 20 février 2023

Les oranges étaient présentées en filets de 1,5 ou 2 kg, mais également en vrac. Plusieurs lots sont concernés par le rappel et portent les codes-barres suivants : 3254560413245 ou 3605265023763. Les agrumes ont été commercialisés dans la France entière.

Ne plus consommer

Il est conseillé de ne plus consommer les fruits indiqués en raison de la présence du contaminant chimique. Les consommateurs sont invités à détruire le produit ou à le ramener en point de vente avant le 19 mars prochain en vue d’un remboursement.

Le 17 février dernier, des oranges maltaises avaient également fait l’objet d’un rappel pour un « dépassement des limites maximales de résidus de produits phytosanitaires ». Les filets avaient été cette fois vendus par Grand Frais et Fresh.

 

Article 14

Titre : La ville de Québec veut bannir les pesticides « esthétiques »

Sous-titre : Québec, interdiction d’usage de pesticide, afin de protéger la nature et la santé.

Nom de la rubrique : La Presse

La Ville de Québec veut interdire l’usage de pesticides à des fins esthétiques sur son territoire. Ses élus devront se prononcer au printemps sur un projet de règlement visant à restreindre l’utilisation extérieure de produits considérés comme étant les plus à risque pour la santé et l’environnement.

L’article :

Les insecticides de la famille des néonicotinoïdes – surnommés les pesticides « tueurs d’abeilles » – seraient toutefois interdits « en tout temps », peut-on lire dans un document présenté lundi après-midi aux conseillers lors d’une séance plénière du conseil municipal. 

L’herbicide glyphosate – vendu sous le nom commercial Roundup – sera aussi interdit, sauf en cas d’exception. Les biopesticides, qui ont une toxicité moindre, resteront autorisés. 

« Il faut comprendre qu’on n’est pas en guerre contre la pelouse », a assuré, lors de la réunion, Geneviève C-Lévesque, directrice de la section du suivi environnemental à la Ville de Québec. « On préfère une pelouse en santé, avec un bon système racinaire, qui est résiliente face aux sécheresses, aux nouveaux ravageurs ou aux changements climatiques, qu’une pelouse complètement sèche et décimée », a-t-elle ajouté. 

L’agriculture exemptée

Les 109 entreprises agricoles de l’agglomération seront toutefois exclues du règlement. Les neuf terrains de golf du territoire devront quant à eux remettre un plan de réduction de pesticides.

« Le règlement ne se veut pas une fin en soi, mais plutôt un moyen pour encourager un changement de comportement auprès de nos citoyens », a expliqué Florence Boudreau-Pineault, conseillère en environnement au Service de la planification de l’aménagement et de l’environnement. 

« On va avoir des outils de communication qui vont nous permettre de faire de la prévention, de l’éducation auprès de nos citoyens. Il va également y avoir des mesures coercitives qui vont pouvoir être appliquées en cas d’infraction au règlement. Donc c’est sûr que c’est ambitieux comme règlement, mais en même temps, on croit qu’on a les outils pour être en mesure de l’appliquer », a-t-elle ajouté. 

La Ville de Québec emboîte ainsi le pas à Montréal et à Laval, qui ont adopté des règlements semblables au cours des dernières années. Au printemps 2021, la Ville de Laval a interdit le glyphosate, l’herbicide le plus vendu dans le monde et au Québec. 

Quelques mois plus tard, Montréal a banni l’usage de 36 pesticides en plus d’en interdire la vente sur les rayons. Le glyphosate faisait partie du lot.

Au Québec, près de 160 municipalités réglementent d’une manière ou d’une autre l’usage des pesticides. 

Selon les derniers chiffres publiés par le ministère de l’Environnement du Québec, en 2020, les ventes de pesticides en milieu urbain représentaient 18 % des ventes totales de pesticides au Québec. Les pesticides d’usage domestique, c’est-à-dire les produits vendus aux particuliers, représentaient 73 % de ces ventes.

 

Article 15

Titre : Le fléau suit son cours

Sous-titre :

Nom de la rubrique : La Presse

Ils ne sont presque plus utilisés, mais leur héritage perdure dans l’environnement. Les néonicotinoïdes continuent d’être détectés à des seuils nuisibles pour les organismes aquatiques, révèle un rapport du ministère de l’Environnement du Québec.

L’article :

 

Malgré une chute spectaculaire de leur usage, les pesticides néonicotinoïdes sont toujours mesurés dans les rivières agricoles à des concentrations qui menacent la vie aquatique.

C’est ce que révèle un rapport sur la présence des pesticides dans l’eau au Québec, publié discrètement sur le site internet du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec (MELCC). 

Mieux connu comme les pesticides « tueurs d’abeilles », les « néonics » sont une famille d’insecticides qui peuvent aussi avoir des effets néfastes sur les invertébrés aquatiques, lorsqu’ils sont lessivés des champs vers les cours d’eau. 

Depuis 1992, le Ministère documente la présence de pesticides dans les zones agricoles dominées par les monocultures de maïs et de soya, en prélevant des échantillons dans quatre rivières témoins.

Le rapport, qui couvre la période 2018 à 2020, est le premier état de situation depuis que les agriculteurs sont obligés d’obtenir une prescription d’un agronome pour acheter et planter des semences enrobées de néonicotinoïdes.

Car depuis 2018, trois néonicotinoïdes – la clothianidine, le thiaméthoxame et l’imidaclopride – figurent sur la liste des cinq pesticides les plus « à risque » de faire des dommages, selon le gouvernement du Québec. 

Seuil maximal dépassé la majorité du temps

La bonne nouvelle : dans les quatre rivières baromètres, les néonicotinoïdes sont désormais moins fréquemment détectés et à des concentrations moindres. Là où le bât blesse, c’est qu’en moyenne, les échantillons dépassent encore la majorité du temps le « critère de vie aquatique chronique » (CVAC), c’est-à-dire le seuil maximal d’un produit auquel les organismes aquatiques peuvent être exposés pendant toute leur vie sans subir d’effets néfastes. 

 

IMG_0522 (2)

En théorie, les espèces les plus vulnérables comme les invertébrés aquatiques peuvent tolérer une exposition maximale de quatre jours aux seuils « chroniques » ; au-delà, il y aura des dommages.

« On peut se réjouir d’avoir encadré les néonicotinoïdes, on peut se réjouir que les fréquences de dépassement des CVAC diminuent, mais est-ce qu’on peut vraiment se réjouir qu’il y ait encore des dépassements ? », souligne Louise Hénault-Ethier, directrice du Centre Eau Terre Environnement de l’Institut national de la recherche scientifique.

« Ça a l’air bénin, mais les invertébrés aquatiques, c’est toute la chaîne alimentaire qui en dépend », ajoute Sébastien Sauvé, professeur en chimie environnementale à l’Université de Montréal.

 

« Le problème des néonics, c’est que c’est très toxique pour les invertébrés aquatiques. Si on les enlève, tous les petits poissons n’ont plus d’invertébrés à manger et les gros poissons qui mangeaient les petits poissons n’ont plus de petits poissons à manger, et donc, on affecte toute la chaîne », explique le professeur.

 

« [Combien de temps] ça va prendre pour que le système se flushe, c’est difficile à dire, dit-il. 

« La conclusion, c’est que peut-être que dans les questions environnementales, il faut se dépêcher d’agir maintenant parce que ça prend beaucoup de temps avant que l’écosystème, le milieu, s’en remette, nettoie et redevienne naturel. Donc ça veut dire que si on a une inquiétude l’an prochain pour un autre produit, il faudrait agir rapidement parce que si on attend 20 ans, il va peut-être y avoir 10 ans après cela de plus à attendre que ce soit vraiment clean. »

 

 

II.                BIBLIOGRAPHIE

 

Document 1 :

Cécile Thibert,Commission d’enquête sur le chlordécone : 4 ministres auditionnés cette semaine. Santé, le Figaro.fr, 2019.

Document 2 :

Pesticides : un jardinier municipal atteint de parkinson obtient gain de cause en justice, la Croix (avec AFP), 2023.

Document 3 :

Geraldine WOESSNER, Pesticides : quand la presse française devient folle, le point, 2022.

Document 4 :

Les pesticides et leurs dangers, l’Express, 2014.

Document 5 :

Pesticides dangeureux : « le monde » maintiens ses informations après la contestation de deux études, Le Monde, 2022.

Document 6 :

François CHRETIEN, Un plan d’action pour les 47 captages d’eau problématiques, en Pays de la Loire, Ouest-France, 2023.

Document 7 :

Pascal PRAUD & Céline LANDREAU, Invité RTL – Pesticides : « Pas d’interdiction sans solution » affirme le directeur de la FNSEA, RTL, 2023.

Document 8 :

Pesticides, pollutions diffuses, France Nation Verte, 2022.

Document 9 :

Épandage de pesticides près des habitations : le Conseil d’état exisge une plus grande distance de securité, La Redaction, 2022.

Document 10 :

Sarah R. Champagne, Plus de 60 pesticides interdits en ville, mais pas le Glyphosate, Le Devoir, 2023.

Document 11 :

Hortense CHAUVIN, Pesticides : La France, l’un des pires pays d’Europe, Reporterre, 2023

Document 12 :

Protection phytosanitaire : les états membres ne peuvent pas déroger aux interdictions expresses de… contenant des néonicotinoïdes, Pesticides Action Network Europe, 2023.

Document 13 :

Pesticides : Des oranges rappelées partout en France, 20minutes, 2023.

Document 14 :

La ville de Québec veut bannir les pesticides « esthétiques », La Presse, 2023.

Document 15 :

Le fléau suit son cours, La Presse, 2023.

 

 

 

III.              INTERVEW

 

 

Pesticide leurs danger pour notre santé et la biodiversité selon Yannick BURLES.

 

image intervew

 

 

Moi : bonjour nous sommes avec Yannick BURLES vignoble au domaine des masques pour cette interview sur l'utilisation des pesticides dans les cultures, et leurs incidences sur notre santé et la biodiversité des cultures.

 

Moi : pour commencer qu'est-ce qu'un pesticide ?

 

Yannick : Un pesticide est un produit qui utilisée pour lutter contre des organismes considérés comme nuisibles tel que des insectes ravageurs, des champignons ou d'autre plantes. C'est un terme générique qui rassemble les insecticides, les fongicides, les herbicides et les parasiticides conçus pour avoir une action biocide, c'est à dire destinés à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les organismes nuisibles.

 

Moi : existe-t-il différent type de pesticides ?

Yannick : il existe différents types de pesticides, ils sont classes selon leurs espèces visées, tel que les herbicides contre les mauvaises herbes. Les fongicides contre les champignons. Les insecticides contre les insectes ou les raticides contre certain rongeur comme les campagnols ou les mulots.

 

Moi : est-ce que ces pesticides ont une incidence sur notre santé ? Ou pour la biodiversité ?

 

Yannick : Les principales connaissances sur les effets aigus des pesticides sont issues d'observations rapportées chez des travailleurs et de cas d'intoxications documentés par les centres antipoison et de toxicovigilance. Les manifestations peuvent se limiter à des signes locaux : irritations cutanéo-muqueuses, réactions allergiques cutanées ou oculaires, vomissements, toux, gêne respiratoire ou traduire l'atteinte d'un ou plusieurs organes ou systèmes (système nerveux, foie, rein notamment).

Au niveau de leurs impacts sur la biodiversité les pesticides sont une des causes de l'appauvrissement de nos cultures, un sujet majeur de préoccupation est celui de la disparition des abeilles ainsi que de tous les pollinisateurs. En effet, l'abeille est l'emblème de la biodiversité puisqu'elle pollinise plus de 80 % des espèces de plantes. Or, il s'avère que les pesticides précipitent la mortalité des insectes pollinisateurs. Ce qui entraîne une reproduction plus difficile des plantes et un rendue moins productif de nos cultures.

 

Moi : existe-t-il des pesticides dont l'utilisation est interdite ?

 

Yannick : il existe certains pesticides dont leur utilisation est interdite tel que le glyphosate qui est un pesticide extrêmement nocif et dont l'utilisation a totalement été interdite en France.

Moi : y'a-t-il différentes Manières de pulvériser des pesticides ?

 

Yannick : il existe plusieurs manières de pulvériser un pesticide, la première est en engrais chimique dans la terre directement, la seconde est par pulvérisations aériennes.

 

Moi : quelle sont les quantités utilisées pour 1 hectares de culture ?

 

Moi : si un pesticide est utilisé dans un pays, peut ont l'utiliser dans un autres ?

 

Yannick : les législations sur l'utilisation des pesticides Céline les pays varie énormément, dans certains pays le glyphosate est encore utilisé surtout en Afrique, tandis que dans l'Union européenne la vente et l'utilisation est strictement interdite.

 

Moi : Comment peut-on palier à l'utilisation des pesticides ?

Yannick on peut palier leurs utilisation de pleins de manières, par exemple en utilisant des produits

Bio qui ont aucune incidence sur notre santé et sur la biodiversité, ces produits servent de répulsif pour une espèce visée, ou des engrais bio comme le purin d'orties pour éviter l'arrivée de plantes

Advantises.

L'utilisation de produits bio est aussi un facteur qualificatif pour nos productions.

 

Moi : Est-ce mieux de consommer bio ? Pourquoi ?

 

Yannick : il est essentiel de consommer bio pour notre santé et notre planète, en utilisant pas de pesticides nos préservons nos sols et notre environnement, afin de laisser un monde meilleur à nos enfants.

 

AVEC LA CONTRIBUTION DE ERWAN ZERBINI.

 

 

 

IV.             CONCLUSION

 

Les pesticides existent sous plusieurs formes et combattent différents ravageurs : les insectes, les mauvaises herbes, les champignons ou encore les rongeurs. Du fait de leur composition chimique aux propriétés biocides, les pesticides sont dangereux pour l’Homme mais pas que. Les dangers des produits phytosanitaires touchent surtout les agriculteurs, les sols et la biodiversité. Nous avons vu que les pesticides, lorsque nous y sommes trop exposés, comme les agriculteurs, entraînent différentes maladies parfois incurables dont les cancers. L’infertilité des sols, la disparition des pollinisateurs, ou encore le changement de mode de vie des poissons sont également dûs aux pesticides propagés dans l’air et l’eau. Il existe néanmoins différentes alternatives possibles plus ou moins rentables. Au lieu d’utiliser des insecticides, nous pouvons installer des coccinelles dans nos plantations par exemple. L’agriculture biologique est sûrement la solution la plus efficace. Mais, elle n’est pas assez rentable en vue des forts rendements recherchés. Il reste donc l’agriculture intégrée, qui certes utilise des pesticides mais de façon modérée. Elle est à ce jour la meilleure solution possible.

 

Nous pouvons donc affirmer qu’il est possible d’avoir de forts rendements agricoles sans utiliser de pesticides. Nous vous conseillons alors de ne plus consommer des produits venant de l’agriculture intensive, ou du moins de diminuer leur consommation et de privilégier les produits bio. Si vous n’avez pas cette possibilité, il est fort conseillé de bien laver ses fruits et légumes et de les éplucher pour se débarrasser au mieux des traces de pesticides présentes dans ceux-ci.

 

 

V.                MENTIONS LEGALS

 

Rubrique : Mentions légales et responsabilité du blog

Les conditions d'utilisation de la plateforme de blogs et les règles à respecter.

Présentation

 

Le blog http://dangerpesticide.canalblog.com/ est un blog créé dans le cadre du Module Expression, communication, documentation du Lycée agricoles de Valabre.

 

Éditeur

Responsable de la rédaction du blog : ZERKANE Abderrahmane.

 

Le service http://dangerpesticide.canalblog.com/ est hébergé Canalblog.

 

Propriété intellectuelle Synthèse de documents et sources d'information utilisée sont publiées dans la

Bibliographie

Protection des données personnelles

Aucune information personnelle n'est collectée à votre insu. Aucune information personnelle n'est cédée à des tiers.

 

Conditions d'utilisation du site

L'utilisateur de ce site reconnaît disposer de la compétence et des moyens nécessaires pour accéder et utiliser ce site. Il est invité à respecter les bons usages de l'internet, en particulier, dans l'utilisation des adresses électroniques qui y figurent.

 

 

 

Publicité
Publicité
Les pesticides, nous consomment a petit feu !!!
Publicité
Archives
Publicité